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Lutte des classes

théâtre

Le travail est-il encore humain ? C’est la question que pose Ascanio Celestini avec Lutte des classes, portant la parole des gens du peuple, les « invisibilisés ». Il saisit et met en lumière la vie des précaires, des dites minorités.

Il y a Marinella et Nicola, tous deux rivés à des conversations de deux minutes et quarante secondes, pas une de plus, dans un call center. Tous les deux enfilent les « allo-en-quoi-puis- je-vous-être-utile » pour 85 cents l’appel. Marinella travaille le jour et dort la nuit. Son travail précaire, elle le compare à vivre avec une bombe à retardement en poche dont on finit par oublier le tic-tac. Mais l’inquiétude des lendemains incertains ronge le sommeil. Nicola, qui a un frère qui dit les mots à l’envers, prend les coups de fil comme on cueille les tomates.

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Lutte des classes, ce sont des histoires qui s’entremêlent, qui parlent des petites révoltes quotidiennes, de contrats de travail avec date de péremption, d’un centre commercial pour des barbies en chair et en os, des hommes qui laissent ou pas leurs zizis au placard, de la place des femmes et leurs petites culottes... Un art du récit si savoureux qu’on ne peut qu’être emporté.

D’après un texte d’Ascanio Celestini | un spectacle de et avec Salomé Crickx et Iacopo Bruno | création lumière Renaud Ceulemans | photo et assistanat technique Andrea MessanaI une production Mars – Mons arts de la scène en coproduction avec la Fondation Mons 2025, le Théâtre des Martyrs – Bruxelles et la Coop asbl. | Avec le soutien de Shelter- prod, Taxshelter.be, ING et du Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge

Durée : 1h05

Iacopo Bruno | Salomé Crickx

Dimanche 15.05 | | 16:00 | Le Camillo

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